Un taux inquiétant de renoncement aux soins
Une enquête récente dévoile un taux important de renoncement aux soins dentaires.
Suite à l’émission d’un devis par leur dentiste, 38 % des Français ne feraient pas réaliser les soins en question. Et 20 % en font tout de même effectuer une portion. La raison unanimement évoquée ? Les tarifs jugés trop élevés et des soins non remboursés par la sécurité sociale comme les scanners dentaires pour la pose d'implants.
À partir du moment où le reste à payer après le remboursement de la Sécurité sociale dépasse les 1000 euros, 60 % des Français ne se font pas soigner.
Ce qui n’est pas sans conséquence sur la santé bucco-dentaire de ces patients, qui bien évidemment se dégrade et risque d’engendrer des soins plus conséquents par la suite.
Si le second motif de renoncement aux soins dentaires invoqué est la peur de subir les soins, la raison financière arrive toujours en première raison citée par ceux qui décident de ne pas se faire soigner.
Les dentistes pourtant se targuent de ne pas user de tarifs prohibitifs.
Catherine Mojaïski, présidente de la Confédération Nationale des Syndicats Dentaires (CNSD) précise que depuis 27 ans, les « bases de remboursement de la Sécurité sociale n’ont pas augmenté ».
Détartrage, carie…, il faut savoir aussi que le montant de ce que l’on appelle les « soins conservateurs » est gelé depuis de nombreuses années. Ce qui, bien évidemment, suscite la grogne des professions médicales du domaine dentaire. À tel point que ceux-ci pourrait même se mettre en grève. Ceci étant dit, la Cour des Comptes a décidé d’investiguer sur le sujet.
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