Identifier les personnes couvertes par votre complémentaire santé

Vos besoins en termes de couverture santé vont varier selon le nombre de personnes couvertes par votre mutuelle.

Vous n’aurez pas les mêmes attentes si vous êtes le seul bénéficiaire ou si vous voulez également couvrir vos enfants et votre conjoint.


Les besoins de vos ayants droit devront être pris en compte lors du choix de votre assurance santé afin de bénéficier d’une prise en charge adaptée.

Par exemple, si un de vos enfants a moins de 16 ans, il y a de fortes probabilités pour qu’il doive suivre un traitement d’orthodontie. Vous devrez donc vérifier le niveau de prise en charge de ce type de soins dentaires au sein des différentes offres de complémentaire santé que vous allez comparer.

Analyser chaque poste de soins

Les tableaux de garanties sont souvent scindés en différentes parties : les soins courants, l’hospitalisation et les soins dentaires, l’optique et l’appareillage.

Chacun de ces postes de soins doit être étudiés afin de bien estimer ses besoins en mutuelle.

D’autres peuvent également être pris en compte comme les médecines douces si vous avez tendance à y recourir de façon régulière.

Les consultations chez le généraliste et les spécialistes

Si vous consultez fréquemment des médecins spécialistes qui pratiquent des dépassements d’honoraires, vous devrez veiller à souscrire une complémentaire santé qui les prend en charge. Un remboursement à 100% des consultations n’est pas suffisant.

Les analyses et les actes de radiologie

La prise en charge des analyses médicales est à hauteur de 60% du tarif conventionné. Les actes d’imagerie médicale sont remboursés à hauteur de 70%.

Vous devez estimer la fréquence avec laquelle ces actes vous sont prescrits pour déterminer s’il est nécessaire de choisir une mutuelle avec de fortes garanties sur ces deux postes de soin.

Les médicaments

Le remboursement des médicaments par la Sécurité sociale dépend de nombreux critères. Cela va d’une prise en charge totale à un complet déremboursement.

Il est donc essentiel de faire le point sur votre consommation de médicaments et sur leur prise en charge par l’Assurance maladie pour estimer les garanties dont vous avez besoin à ce niveau.

L’hospitalisation

C’est un des postes de dépenses de santé qu’il faut impérativement anticiper. Même si vous n’avez jamais été hospitalisé, nul n’est à l’abri d’un accident ou d’une pathologie qui nécessite une intervention. Or, lorsqu’on est hospitalisé, la dernière chose dont on a envie est de se préoccuper des conditions financières de son séjour à l’hôpital.

Les frais liés à une hospitalisation se décomposent de la façon suivante

  • des frais de séjour pris en charge à 80% par la Sécurité sociale ;
  • un forfait hospitalier de 20€ dû pour chaque journée d’hospitalisation ;
  • les éventuels dépassements d’honoraires des praticiens ;
  • les dépenses annexes comme une chambre particulière, la télévision…

Une hospitalisation peut rapidement devenir une source de dépenses importantes. Il est donc impératif de souscrire une mutuelle avec un niveau de garanties élevé en cas de séjour à l’hôpital.

Dentaire, optique, audition et appareillage

Si vous avez des problèmes de vue ou d’audition, ces postes de soin doivent attirer votre attention lors du choix de votre complémentaire santé. Par contre, si votre vue et votre audition sont parfaites, ne payez pas pour des garanties dont vous n’avez pas l’utilité.

Les soins dentaires suivent la même logique. Néanmoins, il est plus fréquent de devoir consulter un dentiste qu’un ophtalmologue. Il est donc important de prendre en compte ce poste de soins pour bien estimer ses besoins en mutuelle.

Le remboursement des prothèses dentaires par la Sécurité sociale est faible. Il est même nul en cas de pose d’implants dentaires.

Les médecines douces

Si vous êtes un adepte des médecines alternatives, il peut être judicieux de choisir une complémentaire santé qui propose une prise en charge des consultations chez certains praticiens.

Celle-ci peut être proposée sous forme de forfait annuel ou d’un montant maximal par consultation. Elle peut concerner toutes les médecines douces ou seulement certaines d’entre elles.