La molaire : anatomie, rôle et traitements

Rôle de Mastication

Le rôle de la molaire est d’écraser les aliments. Au moment de la mastication de la nourriture, les molaires des deux mâchoires - mâchoire inférieure et mâchoire supérieure - s'imbriquent les unes dans les autres.

Rôle de maintien de la mâchoire

Les molaires ont une fonction dont on entend peu parler : celle de “calage postérieur de la mandibule”, afin de l'empêcher de glisser vers l'avant.

La carie de la molaire

La molaire est sujette aux caries. La carie est généralement asymptomatique c’est pourquoi il est important de faire des contrôles réguliers chez le dentiste. La carie peut se caractériser par une sensibilité accrue au contact du chaud, du froid, du sucre, de l’acidité…

Lorsque la carie fait mal, c’est qu’elle se situe près du nerf ou qu’elle touche le nerf. Alors, il est urgent de consulter un dentiste. La carie dentaire est concrètement un trou dans la dent.

La gingivite

La gingivite est une maladie dentaire. Une rougeur des gencives, une inflammation, des saignements, des picotements, un gonflement… Sont les premiers signes d’une gingivite. La gingivite est souvent le résultat d’une accumulation de plaque dentaire. La gingivite peut dans de faibles cas être liée à une infection.

La gingivite peut être provoquée par des dents incluses, on appelle cela péricoronarite. C’est souvent le cas des dents de sagesse, la plupart du temps, les dents de sagesse inférieures.

Hypominéralisation molaire et incisive

L’hypominéralisation est une pathologie qui touche essentiellement la molaire et l’incisive. Elle se caractérise par la fragilisation de l’émail dont les conséquences - hypersensibilité dentaire - favorisent l’apparition de caries et rendent délicats les soins dentaires et anesthésies.

Les dentistes constatent de plus en plus de cas d’hypominéralisation chez l’enfant. Actuellement, 15% des enfants seraient touchés.

Prendre soin de ses molaires, induit forcément un brossage de dents soigné, rigoureux et régulier. Mais ce n’est pas suffisant. Un contrôle annuel, voire semestriel, chez le chirurgien-dentiste est indispensable.

Si un simple contrôle est souvent bien remboursé, des soins plus techniques représentent un coût plus important pas toujours pris en charge par l’assurance maladie et la complémentaire santé. Il existe des mutuelles spécialisées sur les soins dentaires permettant un meilleur remboursement.