Les fleurs et les plaques peuvent-elles être financées par le capital de l'assurance obsèques ?

Il existe deux types d’assurances obsèques :

• un contrat en capital qui débloque une certaine somme d’argent qui va être utilisée pour financer les funérailles ;
• un contrat en prestations qui est associé à une convention obsèques au sein de laquelle l’assuré a organisé un certain nombre de choses pour ses funérailles. Un financement est également inclus.

Dans les deux cas, le capital constitué par l’assuré pour financer ses obsèques peut servir pour les fleurs et les plaques des proches. Bien entendu, les prestations principales seront financées en premier comme :

• le séjour en chambre funéraire ;
• le transport du corps par l’entreprise de pompes funèbres ;
• les soins de conservation ;
• le cercueil ;
• les frais d’inhumation ou de crémation ;
• l’urne ou la pierre tombale.

Le montant restant pour les plaques et les fleurs dépendra du capital assuré et du coût des prestations énumérées ci-dessus auxquelles il faut également ajouter la publication de l’avis de décès dans la presse.

D’autres prestations peuvent également être financées par l’assurance obsèques dès lors que le capital est suffisant.

Que se passe-t-il si le capital de l’assurance obsèques n’est pas suffisant ?

La loi permet de débloquer jusqu’à 5 000 euros sur les actifs du défunt pour financer ses funérailles. Si ce dernier ne possédait pas une telle somme ou si ce n’était pas encore suffisant, ce sont les héritiers qui doivent en prendre en charge le coût restant.

Que devient le solde non dépensé du capital de l’assurance obsèques ?

S’il reste de l’argent après le financement de tous les frais liés aux funérailles du défunt, le solde est versé aux bénéficiaires de l’assurance obsèques ou, à défaut, aux héritiers.