L'ACS, une aide en trompe l'oeil
A vouloir réformer à tout va, le gouvernement Hollande a fini par casser ce qui fonctionnait parfaitement et qui convenait à toutes les parties, aux mutuelles comme aux assurés.
La réforme de l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé n'échappe pas à la règle.
L'ACS, ou chèque santé, a été mise en place en 2005 pour permettre aux personnes à faibles ressources, au dessus du plafond CMU, de bénéficier d'une aide pour financer la souscription d'une mutuelle santé.
Cette allocation était utilisable auprès de la quasi totalité des contrats d'assurance santé du marché, quelle que soit la formule choisie.
Depuis le 1er juillet 2015, seule une partie des mutuelles de France, au total 10 offres uniquement, sont autorisés à recevoir l'aide à la mutuelle santé.
En quoi est-ce un soucis pour les assurés et comment continuer à utiliser son ACS en connaissance de cause ?
Avant la réforme de l'ACS
Depuis la création de l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé en 2005, la grande majorité des contrats santé du marché étaient éligibles à l'ACS.
Chacun pouvait avoir la liberté de choix de sa garantie, selon le budget que l'assuré souhaitait y consacrer et le niveau de remboursement dont il avait besoin pour ses dépenses de santé.
Renforcer sa prise en charge de dépassements d'honoraires en chirurgie avec un contrat spécial hospitalisation ou mieux participer sur les médecines douces avec une formule médecine naturelle.
Il suffisait de transmettre à son assureur habituel l'original de l'ACS pour que l'aide soit directement déduite de la cotisation mensuelle.
Il n'était pas nécessaire de devoir changer d'assureur et de contrat.