Véronique a 42 ans, elle élève seule ses deux enfants de 8 et 12 ans et travaille à temps partiel. Si elle n’a pas droit à la Couverture maladie universelle – CMU, elle peut en revanche prétendre à l’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé, ou ACS.
En quoi consiste l’ACS ?
L’aide à la complémentaire santé permet de bénéficier d’une réduction sur la cotisation de mutuelle, mais aussi de ne pas à faire d’avance de frais lors de consultations médicales qui se déroulent dans le cadre du parcours coordonné ; c’est ce que l’on appelle le tiers-payant social.
Elle est versée annuellement et dépend de l’âge de la ou des personnes du foyer : 100 euros par enfant de moins de 16 ans, 200 euros pour les 16-49 ans, 350 euros pour les 50-59 ans et 550 euros pour les plus de 60 ans.
Elle se présente sous la forme d’un chèque à remettre dans les six mois à sa mutuelle et qui sera déduit de la cotisation. Charge à l’assuré de choisir sa complémentaire santé.
Attention, l’ACS ne s’applique pour les personnes qui bénéficient d’un contrat collectif.
Pour la dispense d’avance de frais, une attestation valable 18 mois est remise à chaque assuré, qui devra la présenter avec sa carte vitale aux professionnels de santé.
Elle peut être accordée même si la personne concernée ne choisit pas de complémentaire santé.