Le principe fondateur de cette médecine douce

L’objectif de cette médecine traditionnelle est de renforcer les défenses de l’organisme afin de réduire les risques de maladie. Pour les adeptes de cette méthode de soins, il s’agit avant tout de préserver son capital santé et d’être acteur de l’état de son corps en utilisant des moyens naturels et biologiques.

Comme pour la plupart des médecines douces, l’approche analytique de la médecine conventionnelle est condamnée. Celle-ci consiste à ne traiter que la partie du corps malade et est à l’origine de l’organisation du corps médical en spécialités (cardiologie, gastro-entérologie, etc.).

Les naturopathes considèrent l’individu dans sa globalité et estiment que son état de santé est le résultat d’un équilibre entre différents facteurs à la fois physiques, émotionnels, mentaux, socioculturels et énergétiques.

Ils se fondent sur la théorie d’Hippocrate selon laquelle la maladie est causée par un déséquilibre des humeurs (sang, bile, liquide céphalo-rachidien, etc.). Bien entendu, ils n’appliquent pas cette technique à la lettre et l’ont faite évoluer. Mais le principe sous-jacent est le même : l’état de santé d’un individu est le résultat des interactions entre différents éléments de l’organisme. Pour être en bonne santé, il est impératif de veiller à l’équilibre entre ces différents facteurs.

Plus qu’une méthode thérapeutique, la naturopathie est plutôt une technique de soins pour rester en bonne santé. Elle se base sur différents préceptes et notamment :

  • Ne rien faire qui pourrait nuire au patient ;
  • Chercher la cause et la traiter ;
  • Les traitements se trouvent dans la nature ;
  • Détoxifier le corps humain.