La loi Hamon veut réformer le secteur optique
Ces derniers temps le nom du ministre Benoit Hamon revient fréquemment dans les conversations des professionnels de santé et des compagnies d'assurances.
Le Ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la Consommation est en effet omniprésent de par la loi Hamon qui souhaite rééquilibrer les relations entre les consommateurs et les professionnels afin d'améliorer le pouvoir d'achat des français.
Après la garantie emprunteur, la couverture mutuelle santé et les assurances automobiles et habitations, le gouvernement regarde de très prés le secteur de l'optique qu'il veut libéraliser pour faire baisser les prix.
La vente d'optiques par internet
Ainsi, la seule ouverture de la vente de lunettes et de lentilles sur internet permettrait de faire gagner environ 1 milliard d'euros de pouvoir d'achat aux consommateurs français, une aubaine en temps de crise.
Bien entendu, les professionnels du secteur s'insurgent contre cette décision et contre les mesures prises, comme par exemple l'amendement qui obligerait les ophtalmologistes à inscrire l'écart pupillaire sur les ordonnances, court-circuitant le travail habituellement fait par les opticiens dans le but de favoriser la vente en ligne.
Phillipe Peyrard, directeur général délégué d'Atol qualifie la loi Hamon d' « hérésie » puisque les ophtalmologistes ne semblent pas équipés de pupillomètre.
« Chacun son métier » semble être le message des opticiens.