Les pistes pour réduire le déficit de la sécurité sociale
L'année 2014 ne va pas échapper au casse-tête habituel sur le déficit de la sécurité sociale et les moyens possibles pour en combler une partie.
Concernant le millésime 2014, la Cour des comptes avance plusieurs idées pour aller dans le sens d'économies envisageables à hauteur de 5 milliards.
Le déficit se situant entre 5 et 8 milliards en 2013 selon les différentes prévisions récentes, toutes les pistes sont intéressantes à explorer.
D'autant que le gouvernement Hollande affirme qu'aucune taxe supplémentaire n'est prévue, les économies restent le seul levier pour manoeuvrer et sauver l'assurance santé des seniors et des familles françaises.
La chirurgie ambulatoire sous-utilisée à l'hopital
Les dettes de l'hôpital public ne sont plus aussi béantes que par le passé mais l'équilibre est précaire.
La question de la chirurgie ambulatoire parait une piste évidente d'économie selon Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes.
S'appuyant sur les chiffres de l'Agence nationale d'appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP), seulement 4 interventions sur 10 sont pratiquées en ambulatoire soit 2 fois moins que dans d'autres pays comparables à la France comme le Danemark ou le Royaume-Uni.
La chirurgie ambulatoire est un acte programmé et effectué dans les conditions techniques nécessitant la sécurité d’un bloc opératoire, sous une anesthésie de mode variable.
Elle permet la sortie du patient le jour même, alliant ainsi la sécurité et la rapidité pour traiter un plus grand nombre de personnes sans engendrer des frais de fonctionnement sur des lits d'hôpitaux non utilisés.
Les mutuelles santé spéciales hospitalisation prêtent également une attention toute particulière à ce poste car les dépenses liées aux frais hospitaliers font partie des dépenses de remboursement en hausse dans leurs contrats d'assurance santé.